Voici une petite video souvenir d’un « cummute » quotidien en famille à vélo. Au départ du quartier du Kiem au Nord-Est de la ville, Kirchberg, direction CPE/crèche puis école Européenne. Le papa se charge d’amener Kristupas à l’école tandis que la maman s’occupe de Linas à la crèche.
Puis les parents se retrouvent pour la traversée de la Ville de Luxembourg par les Parcs, puis passage à la gare, enfin les routes se séparent destination Howald et la Cloche d’Or, tout au sud de la ville. Distance totale: moins de 12km.
On se retrouve tous ensemble à la sortie de la crèche pour un retour à la maison tranquillement en famille.
Dans cet article je voudrais partager mon point de vue particulier sur la ville de Luxembourg. Ci-dessous une video montrant les beautés de la ville, le fun, et les dangers, vu sous l’angle du cycliste.
Aujourd’hui, je suis de bonne humeur. Enfin je veux dire, encore de meilleure humeur que d’habitude 🙂 « Pourquoi? », me direz-vous, d’un air pincé d’automobiliste frustro-stressé, ou d’un air curieux et jovial de cycliste aventurier.
Eh bien, vous répondrais-je, c’est parce que j’ai découvert un nouveau chemin pour aller au travail. Les possibilités sont infinies (voir ici ou là), mais je tenais à partager celle-ci avec vous.
Au départ du Kirchberg (Quartier du Kiem, Cinema Utopolis, Auchan, Luxexpo, pour ceux qui situent), prendre la direction Sud-Ouest, vers le Mudam, la Philarmonie. L’itinéraire est entièrement cyclable, soit le long de la très large avenue John F. Kennedy ou alors par l’arrière c’est plus sympa (d’Coque…). Si vous partez de la partie Nord du Kirchberg, la seule difficulté du parcours est de traverser la gigantesque et paradoxalement anti-cycliste-à-traverser Avenue John F. Kennedy. Vous n’y couperez pas; où que vous choisissiez de traverser, il y a fort à parier qu’il faudra… s’arrêter… et plusieurs fois! pour traverser toutes les bandes de circulation automobiles et d’autobus (prudence). Armez-vous de patience car les feux sont très en faveur des autos; l’attente est longue pour les piétons. S’arrêter, un comble, pour un cycliste. Bref.
La parcours commence vraiment au Mudam. Le Musée d’Art Moderne de la ville de Luxembourg. L’approche se fait par la magnifique cour intérieure entourée de majestueux bâtiments des institutions Européennes, de la Philarmonie, plus loin en contrebas sur la droite, le fameux Mudam et au loin la vue imprenable sur le centre de la Ville haute et la valée du Pfaffenthal.
Vue de la philharmonie, le mudam est derrière nousLe Mudam
Petit plan rudimentaire ci-dessous. Le parcours consiste à tourner autour du Mudam (profitez de la vue en contrebas) et plonger ensuite dans le vieux Fort Thüngen, puis suivre les sentiers afin de rejoindre la rue des Trois Glands. Tout cela se pratique, bien évidemment, à vélo.
Le Mudam, en haut du plan. Contourner puis amorcer la descente en direction du fort, puis suivre le sentier pour rejoindre la rue des Trois GlandsVue imprenable depuis le Mudam (face Sud) sur la valléeA la sortie du vieux fort, on émerge sur le chemin pour amorcer le descente. La vue est époustouflante tout du long.
Le chemin pavé se transforme progressivement en chemin de terre puis en sentier. En suivant la courbure sur la gauche, on aboutit un un cul-de-sac et l’entrée condamnée de casemates. Pour poursuivre le parcours, il faut revenir en arrière et prendre le petit sentier à droite pour rejoindre la Rue des Trois glands.
La montée vers le centre-ville se fera sans effort par l’ascensieur panoramique du Pfaffenthal (ou Pfaffenthal-Lift)Vue depuis le cul-de-sac après avoir emrunté le sentier de gauche.Le sentier (à droite) permet de rejoindre la rue des Trois Glands
La rue des Trois glands termine sur la perpendiculaire rue Vauban, peu fréquentée, qu’il suffit de traverser (attention tout de même aux bus!). Emprunter ensuite le petit passage piéton en face vers la rivière, l’Alzette.
Au bout de la rue des Trois Glands, la rue Vauban à traverser et le passage en face vers l’AlzetteLa rue Vauban sur la droite, on y aperçoit le « pont rouge » reliant Kirchberg au centre-villeCette passerelle enjambe l’Alzaette. Le Pfaffenthal-Lift est en approche
Une fois l’Alzette traversée grâce à la jolie passerelle, prendre à droite et suivre le direction de l’Ascenseur panoramique.
Montée par l’escenseur. On aperçoit en face les tous de la Porte de l’Europe, voisines de la philharmonie et du Mudam, le point de départ.
L’atterrissage se situe au niveau du Parc de la Fondation J.P. Pescatore (une maison de retraite). Il suffit ensuite de rejoindre les autres Parcs verts de la ville en traversant l’avenue de la Porte-neuve (priorité aux piétons et cyclistes).
Ce post s’adresse à tous celles et ceux qui veulent savoir comment retendre une chaîne, en faisant pivoter un pédalier de type excentrique. La procédure s’applique sur vélo à chaîne tendue (c’est à dire sans dérailleur arrière ni tendeur de chaine). Par exemple, tout vélo « fixie » ou « single-speed » ou doté d’un moyeu arrière à changement de vitesse intégré (Shimano Alfine ou Nexus, Rolhoff, NuVinci N360, etc…) dont la roue serait fixée sur des inserts de cadre (drop-out) verticaux.
Ci-dessus, l’excellent Cannondale Bad Boy 8 avec moyeux Shimano Alfine 8 vitesses.Vertical Drop-out. Cette configuration ne permet pas de tendre la chaine en déplaçant la roue dans son emplacement. Il faut utiliser, par exemple, un boîtier de pédialier excentriqueExemple de boîtiers de pédalier dits « Excentriques »
A la longue, la force exercée sur la chaine a tendance à allonger ou étirer cette dernière; résultat ? La chaîne devient détendue, au point, parfois, de sortir de son logement. Il n’y a rien de plus pénible que de dévoir s’arrêter pour remonter sa chaîne tombée. Sans compter le danger encouru lorsqu’on a besoin de faire une accélération d’urgence!
Exemple de chaîne détendue, sortie de son logement
Remarque: sur un vélo où la roue arrière est fixée dans des inserts (drop-out) obliques ou horizontaux, pas de problème, il suffit de desserrer la roue, tendre la chaine en faisant glisser la roue dans les emplacements, et resserrer. Cet article ne concerne pas ce type de configuration.
Le principe est simple: le boîter de pédalier peut pivoter à l’intérieur de son logement. La partie intérieure de ce logement étant excentrée par rapport à la partie extérieure, on appelle cette pièce un excentrique. La rotation de ce berceau excentrique permet de changer la distance entre l’axe du pédalier (plateau) et le pignon de la roue arrière, pour tendre ou détendre la chaine.
Excentrique composé de deux parties. A gauche la partie principale, l’anneau qui va pivoter. A droite les deux piècent forment une sorte de frein. Lorsque la vis qui relie les freins est serrée, l’excentrique est bloqué et ne pivote pas.
Ci-dessus la vue de l’excentrique démonté qui se compose de deux parties:
Un anneau qui s’insère dans le cadre du vélo, et qui hébergera le boîtier de pédalier standard.
Deux pièces en forme de demi-lune (appelons-les freins) reliées par une longue vis transversale.
lorsque la vis est serrée, l’excentrique ne peut pas pivoter
lorsque la vis est desserrée, les deux parties du « frein » s’écartent pour libérer la rotation, et permettre de tendre ou détendre la chaine.
En somme, la procédure pour retendre la chaine est toute simple. Elle ne dure pas plus de 5 minutes et ne nécessite aucun outil spécial, contrairement à ce que Cannondale veut nous faire croire 🙂
Les outils nécessaires:
Clé Allen 4mm
long tournevis fin (ou pointe)
optionnel: marteau ou maillet
A l’aide d’une clé Allen, désserrer la vis transversale longue qui serre les « freins » et bloque l’excentrique. Retirer complètement la vis. La vis se situe du côté droit, du côté du plateau et de la chaine. Attention, il est inutile de démonter l’autre vis (petite, cruciforme)! Ne pas taper sur la vis avec un marteau, cela pourrait endommager le filet ou la tête de la vis.
Sélectionner un tournevis assez long et plus fin que la vis retirée, puis in sérer dans le trou de la vis jusqu’à ce que ce dernier dépasse de l’autre côté. Retirer le tournevis, puis le réinsérer mais cette fois de manière oblique afin que le bout de sorte pas de l’autre côté mais soit en butée sur le « frein » opposé de l’excentrique.
Une fois le tournevis en butée contre le frein opposé, pousser fortement afin que le frein sorte de son logement. S’aider d’un marteau si nécessaire. Le frein doit sortir de quelques milimètres; mais il ne peut pas être retiré, inutile de forcer.
Procéder de la même façon de l’autre côté: insérer le tournevis dans le trou opposé de la vis, et l’orienter de manière oblique pour pousser sur le second frein côté plateau/chaine, puis pousser afin de libérer ce frein. Cette étape est souvent oubliée, c’est la raison de l’écriture de cet article. En effet, souvent, on se contente de débloquer un seul des freins de l’excentrique, mais cela ne suffit pas à faire pivoter ce dernier. Les deux « freins » de l’excentrique une fois libéres, ne pas oublier de regraisser l’ensemble, pour rendre le déblocage plus facile la prochaine fois.
Le pédalier est libre de pivoter. Pour tendre la chaine: du côté de la chaine/plateau, insérer un tournevis dans l’un des deux trous (mais pas le trou de la vis!) se situant sur la tranche de la partie principale (le bearceau) de l’excentrique, et faire tourner la manivelle (pédale) vers l’arrière. En tournant ainsi, le tournevis sera entrainé par la rotation du plateau ce qui aura pour effet de faire tourner l’excentrique et de tendre la chaine. Attention! ne pastendre trop tendre la chaine: une chaine trop tendue va user prématurément (voire détruire) les roulements du pédalier et du pignon arrière.
Une fois la tension de la chaine satisfaisante, il suffit de revisser la vis transversale afin de rebloquer l’excentrique.
Ci-dessous une vidéo en anglais décrivant la procédure pour retendre la chaine avec un système de pédalier à excentrique.
** update Mars2016 <– Le YQ8007 a servi tout l’hiver, de manière quotidienne, et sans faille, quelque soient les conditions. Je n’ai chargé la batterie que deux fois. Le produit est à recommander. **
J’ai craqué pour un « DIY 144 LED bicycle light« , trouvé sur BangGood pour environ 60€. Le vrai nom est « YQ8007 ». Quelle poésie !
Il existe des alternatives en version 218 Leds (3 axes) et 256 Leds (4 axes). Voir ici.
Commandé il y a environ 3 semaines, le colis est finalement arrivé hier.
Au déballage, l’impression générale est assez agréable. L’ensemble des accessoires nécessaires au fonctionnement, et à la configuration sont présents, ainsi qu’un manuel d’utilisation en Anglais, indispensable. Par exemple, il y a même une carte mémoire microSD, ainsi qu’un lecteur USB pour la carte mémoire. Un chargeur pour le module 18650 (batterie) est aussi livré, et ils ont même pensé à un adaptateur pour prise 240V européennes. Le logiciel est aussi fourni (dans la carte SD).
Le tout semble de bonne qualité.
La batterie
La batterie est constitué module Lithium-Ion simple (aussi appelé cellule) de type 18650 de 3,7V, et de capacité 2200mAh, à priori non-protégé. La marque n’est pas connue. ICR, c’est la composition chimique la plus courante pour ces modules (LiCoO2). Le système acceptant des voltages variant de 3V à 5V, il est tout à fait envisageable de remplacer la batterie par une plus puissante et de capacité plus importante; les marques les plus réputées, tujours au format 18650, sont Panasonic (par ex. NCR18650GA, 3500 mAh), Sony (par ex. US18650NC1 2900 mAh), Samsung (par ex. INR18650-35E, 3500 mAh). Je ne saurais que trop rappeler le site de référence en la matière : DampfAkkus.
Attention toutefois, les dimensions des cellules 18650 sont assez variables et il faut vérifier si la nouvelle cellule peut se loger facilement dans le boîtier prévu à cet effet (ci-dessous). Le module batterie livré en standard laisse un peu d’espace aussi bien en diamètre qu’en longueur.
Le software
Il faut noter que le kit arrive pré-installé. Cela signifie qu’il n’est pas nécessaire de flasher les images dans la mémoire du YQ8007. Le kit fixé sur la roue possédant sa propre mémoire flash, il n’est pas nécessaire de laisser la carte SD branchée en roulant. (ce n’est pas possible, de toute façons)
L’utilisation du logiciel est assez simple et rudimentaire, et stable. Le but est uniquement de pouvoir convertir des images existantes (Gif, JPEG ou autre) dans une format binaire prévu pour le YQ8007. Dès lors, le logiciel fait cette tâche très bien mais il ne faut pas s’attendre à des fonctionnalités annexes ahurissantes.
Si on souhaite changer les images affichées, voici le processus à suivre.
Insérer la carte SD livrée à l’intérieur du lecteur USB; attention, la carte s’insère dans une fente directement à l’intérieur du connecteur USB. Lorsque le lecteur est branché à l’ordinateur, la carte SD disparaît donc complètement à l’intérieur du port USB.
Installer le Software présent sur la carte SD; il est conseillé de faire une sauvegarde de ce logiciel, en cas de perte.
Après avoir choici la langue d’utilisation (Chinois, Chinois, ou Anglais… ouf!), importer les images voulues à l’aide du bouton prévu à cet effet. On peut effectuer des opérations de base et définir l’ordre de défilement et le temps d’affichage de chaque image.
Une fois le slide-show pret, il suffit de générer le fichier binaire final. Je conseille de conserver les fichiers binaires bien au frais sur le disque dur, pour pouvoir ensuite changer régulièrement le thème du slide show (Noël, été, hiver…) sans avoir à repasser par la case logiciel. Il faut avouer que ce logiciel n’est pas des plus sexy….
Choisir un fichier binaire produit par le logiciel ou conservé sur le disque dur, et copier ce fichier à la racine de la carte SD.
Débrancher le lecteur USB, sortir la carte SD, et insérer cette dernière dans le loader (voir photo en haut de cet article, référence de l’objet 8). Puis brancher le loader sur le YQ8007 (hors tension, fixé sur le vélo).
Une fois le loader branché, allumer le YQ8007 en poussant le bouton mécanique rose, puis attendre que le transfert finisse.
Le chargement est terminé. Eteindre le YQ8007 et débrancher le loader. Le YQ8007 est à présent prêt à l’utilisation !
Installation sur la roue
L’installation s’est révélée très simple et rapide.
Il faut noter qu’il n’est pas possible de monter un YQ8007 sur une roue au moyeu trop large ! Attention donc aux moyeux à dynamo intégrées (très courant sur les vélos allemands, roue avant) et surtout les moyeux à vitesse intégrée (de type Shimano Alfine, ou Rolhoff installés sur la roue arrière).
fixer le boîtier de batterie (voir image ci-dessus, objet n°2) à l’aide des colliers plastique (type colson) fournis. J’ai appliqué une bande de caoutchouc sur le moyeu avant application (pour éviter la rotation du boîtier ) , mais ce n’est pas nécessaire, d’autant que le boîtier dispose lui-même déjà d’un coussin d’installation, adhésif, et livré en standard. Essayer de caler le boîtier plutot sur un côté de la roue pour laisser de la place au montage du YQ8007 qui occupera la position centrale du moyeu.
Appliquer le YQ8007 en travers de la roue, à l’intérieur. Le boitîer central reposant sur le moyeu, à côté du boitier de batterie. Attention aux extrêmités du YQ8007 qui se fixent sur les rayons avec des colliers plastique (type colson) fournis vers le bord de la jante : éviter la proximité de la valve de gonflage, pour ne pas être gêné en cas de gonflage , justement ! Il est possible d’ajouter aux deux colliers larges (blancs) livrés en standard d’autres colliers plus fins (livrés aussi) pour sécuriser un peu plus le montage, mais ce n’est pas indispensable.
L’inducteur sert à détecter la rotation de la roue et c’est cela qui active le système en cas de mouvement. Attacher l’inducteur (voir photo, n°5) à la fourche afin qu’il soit aligné avec la sonde présente sur le bout du YQ8007. Heureusement, il n’est pas nécessaire que l’inducteur soit monté du même coté que la sonde. Pratique quand on a une lefty ! Attention : il ne faut pas que l’inducteur touche ou frôle le YQ8007. L’induction fonctionne à 1 cm.
Il suffit à présent de brancher le boîter au YQ8007, puis d’insérer la batterie (bien refermer le bouchon), et le système est opérationnel !
Attention ! penser à bien vérifier le sens de la batterie. C’est indiqué dans le manuel. Le YQ8007 ne peut pas fonctionner avec batterie insérée à l’envers.
Fonctionnement
Il n’y a pas plus simple.
L’allumage s’effectue par le bouton rose situé sur le bout du boîtier de la batterie. Une fois sous tension, le YQ8007 effectue une test visuel des LEDS, puis passe en mode veille (éteint).
A la moindre rotation de la roue, le système s’active et affiche les images dans la roue. A chaque arrêt, le système se remet en veille.
Une fois l’utilisation terminée, attention à penser à étindre définitivement l’ensemble en appuyant sur le bouton mécanique rose du boîtier de batterie.
Utilisation et témoignage.
Le YQ8007, monté sur mon vélo depuis environ 1 mois, se révèle redoutable d’efficacité. Le niveau (puissance) et la surface d’éclairage dépassent de loin le système 10 Leds qui était installé avant.
La batterie semble tenir ses promesses même si je n’ai pas vérifié au chrono. Je n’ai encore jamais rechargé la batterie, mais le YQ8007 n’est sous tension que le soir quand il fait nuit.
En bref, mon impression générale est très positive, tant au niveau de la qualité de package livré, qu’à l’utilisation dans les conditions humides et hivernales.
Défauts ou améliorations
Dommage qu’il n’y ait pas une fonction de génération dynamique d’image/texte comme par exemple le temps qui s’écoule ou la vitesse de rotation…
Pas de mode clignottement à l’arrêt ou à faible vitesse. A l’arrêt, le système s’éteint (et se rallume automatiquement sans intervention)
Le système pourrait s’appuyer sur une puce intégrée pour détecter le mouvement plutot que de requérir l’installation d’un inducteur. Exemple de système complètement automatique : CatEye Express TL-570 Auto.
Etant un incorrigible cycliste (comprenez, c’est mon moyen de transport quotidien), j’estime que :
je peux me faire plaisir de temps en temps avec un gadget utile pour mon vélo, d’autant que je n’ai jamais à faire le plein d’essence
ces gadgets se révèlent indispensables pour rester en vie car constituent des éléments de sécurité
Avertisseur / Sonnette
Ding Dong Bell by Widek
J’ai personnellement opté pour du classique, efficace : le must du must de la sonnette en Hollande (pays du vélo par excellence), j’ai nommé la fameuse Widek Ding Dong Bell. Cette demi-boule de 80 mm de diamètre existe dans une multitude de coloris différents (y compris Chrome). Et avec sa bi-tonalité originale (« Ding, Dong » et non dring dring) et ses 106 dBA de puissance sonore (la plus puissante du marché à 1 mètre de distance) elle est redoutable d’efficacité, et de courtoisie. Attention toutefois aux copies chinoises qui se révèlent bien moins puissantes; c’est bien la marque Widek qu’il faut chercher. Petite défaut de ce produit : en cas de choc (chute), l’axe sur leque la cloche est vissé peut se tordre, et le mécanisme se bloquer, empêchant ainsi la rotation du marteau. J’ai aussi constaté que les baisses de températures peuvent ralentir voire bloquer le mécansime, mais je n’ai pas encore vraiment creusé le sujet (il ne fait pas encore assez froid).
Prix : compter une quinzaine d’euros.
Avantages : volume sonore important, deux tonalités / ding dong plaisant, pas d’électronique, pas de batterie.
Inconvénients : encombrement, fragile en cas de chute.
** update March-2016 : ne pas oublier les klaxons. L’incontournable AirZound (rechargeable par pompe à air) et son concurrent electronique Loud Bicycle.
Eclairage originaux
Passons aux choses sérieuses (ou pas…) : l’éclairage. Plutot que d’écrire un n-ième comparatif d’éclairages standard (comprendre : ennuyeux), cet article se consacre aux innovations qui rendent cet indispensable accessoire de sécurité aussi fun que frivole, tout en restant efficace. Cet article se limitera plutot aux systèmes « être vu » (environnement urbain) plutot que « voir ».
Monkeylectric
Monkeylectric M232
Cette invention, première du genre, fut l’objet d’un projet KickStarter il y a quelques années. Il s’agit d’un circuit électronique doté de LED de couleurs à fixer sur les rayons de la roue. Avec la rotation de la roue, le cligonottement des LEDS crée des motifs aléatoires et dynamiques. Une version « pro » permet même d’afficher des images fixes ou animées. Ce système, installé sur mon vélo depuis plusieurs années, se révèle extrêmement robuste. Les fixation du circuit imprimé entièrement étanche n’ont jamais donné signe de faiblesse. Le pack de batterie (3 piles AA) se fixe judicieusement sur le moyeu de la roue, et lui aussi se révèle parfaitement étanche. Ni les intempéries, les variations de températures (-15°C, +40°C), les chocs, la vitesse (50 km/h en pointe) n’ont eu raison de ce système.
Privilégiant l’autonomie, j’ai personnellement opté pour le modèle M210 (10 LEDs, 80 Lumens), mais si c’était à refaire, je prendrais plutot le modème M232 (32 LEDs) qui couvre une plus grande surface de la roue et affiche une puissance de 200 Lumens.
Vient ensuite un système (qui n’a pas de nom) équivalent au Monkeylectric « pro ». C’est un axe muni de 144 LEDs à fixer à l’intérieur de la roue sur le prolongement des rayons. Le pack de batterie amovible (rechargable, chargeur livré) se fixe lui-aussi sur le moyeu de la roue. Le tout est étanche, et permet d’afficher des images stockées sur une carte mémoire (SD-Card) en utilisant l’effet « TV » lorsque la vitesse rotation de la roue est suffisante (10 km/h). Ce système se vend un peu partout sur les boutiques chinoises (par ex. banggood) et ne coûte presque rien (env $60-$80 port compris), en tout cas compré au modèle Monkeylectric « pro » affiché lui à plus de $1000 !
Les specifications semblent alléchantes sur le papier, le packaging est propre. Attention toutefois, on dirait que le système ne permet pas de se monter sur un moyeu trop grand (de type Shimano Alfine par ex.). A vérifier.
J’ai commandé ce système pour compléter l’éclairage de mon vélo actuellement doté d’un Monkeylectric M210; ce dispositif (s’il arrive un jour ….) me permettra de comparer sur le terrain les deux produits, l’un à l’avant, l’autre à l’arrière. Voir ici pour le déballage et les tests. ** update **ce gadget tient ses promesses. L’autonomie de la batterie est tout à fait correcte (je ne recharge qu’une fois par mois pour utilisation quotidienne). L’étanchéité est bonne (il pleut quasiment tous les jours en cette saison). La resistance au froid aussi. Le système de détection de mouvement est fiable.
Spoke POV
Deux alternatives existent. L’une à monter soi-même : Spoke POV. Pour connaisseurs en électronique.
Et Anvii propose des produits équivalents aussi (non testé).
*update*: il semble qu’il existe aussi d’autres équivalents chinois de Monkeylectric « pro », par exemple sur AliExpress en version 218 LED . D’après les photos, il s’agit exactement du même produit que le « DIY 144 LED bicycle light », à la différnce que celui-ci dispose de 3 axes à fixer sur les rayons de la roue. Cela laisse supposer que l’affichage en rotation devient visible à des vitesses très basses comparé aux modèles deux axes. On dirait même que ça existe en version 4 axes, 256 LED! voir sur eBay, par exemple. Là aussi, exactement le même produit. Tous les accesoires sont identiques.
Solutions CatEye
CatEye Uno
CatEye, fabrican japonais de renom, propose quelques modèles classiques de lampes avant/arrière disposant de fonctions originales : l’allumage automatique.
Disposant déjà d’un projecteur CatEye simple à l’avant (CatEye Uno, un peu faible) et d’une lampe rouge CatEye Rapid 5 sur le casque pour l’arrière, mais fatigué de devoir procéder à l’allumage et à l’extinction manuellement, j’ai décidé de monter en gamme. Fidèle à la marque CatEye qui ne m’a pas déçu en plusieurs années d’utilisation (étanchéité, fixations solides…) malgré les intempéries et conditions « extrêmes »et je me suis commandé un nouveau kit de lampes….
A l’arrière, le CatEye Express TL-570 Auto (env. 20€). Grand choix de mode de clignotements (ex. stroboscopique, économie)
A l’avant, le CatEye Jido Au-230 5 LED Auto (env. 45€).
Ces deux modèles disposent des fonctions communes d’allumage et extinction automatique en fonction de la luminosité ambiante (ex. passage tunnel). Aussi en commun sur les deux modèles : utilise des piles au lieu de batteries rechargeables, ma préférence personnelement, pour des raisons d’autonomie. Un jeu de pile en mode flash sur mes anciennes CatEye peut tenir un cycle Automne/Hiver complet. Espérons que ces modèles plus puissants tiennent leurs promesses au niveau de l’autonomie.
** update **la lampe arrière (CatEye Express TL-570 Auto ) est tout simplement parfaite ! Par tous les temps (pluvieux quasiment tous les jours), le vélo restant à l’extérieur sous la pluie et dans le froid toute la journée, cette lampe tient ses promesses: l’étanchéité est parfaite. Le système d’ouverture du boîtier est simple, rapide (sans outils) et fiable (étanche); le système de fixation (amovible) est robuste et flexible. Au niveau autonomie, je n’ai encore jamais eu à changer les piles; l’ensemble se contente de deux piles alcalines AAA, c’est léger à souhait. Le système d’allumage automatique est tout simplement incoyable (je ne pourrais plus m’en passer) : lorsque j’arrive à destination, je jette le velo dans un coin et je file bosser. Aucun bouton à manipuler. Les modes de clignottement sont originaux et fun. Je réfléchis sérieusement à prendre deux ou 3 autres lampes : l’une pour l’arrière du casque (j’ai une CatEye Rapid 5 qui fonctionne à merveille), et peu-être deux à l’avant (existe en blanc).
Le constat est malheurement bien différent sur la lampe avant (CatEye Jido Au-230 5 LED Auto). En plus d’être lourde avec ses 4 piles Alkalines, l’autonomie n’est pas très bonne, même en flash. Le système de fixation prend du jeu. Ces derniers temps, la lampe s’arrête de fonctionner. En cause ? Le systeme « auto » qui semble être perdu, sans doute à cause de l’humidité: on constate des traces de condensation à l’intérieur; l’étanchéité n’est pas bonne. En conclusion, une lampe à déconseiller.
Passons maintenant aux vrais innovations…
Bike Lane
Gadgets que j’ai personnellement testés sur monocycle electrique, on en trouve partout sur les sites chinois et à tous les prix. Leur durée de vie est très limitée: d’une part, le système de fixation est très fragile et il est impossible de le réparer; il faut changer tout l’appareil. D’autre part, les deux lasers ont une durée de vie très discutable (usure, chocs ?). J’en ai eu trois, utilisés très rarement; ils n’ont pas fait long feu.
Niveau efficacité, là aussi, très discutable. Il faut en effet que le laser soit placé assez bas (ex. trottinette, monocycle electrique…) et qu’il fasse assez noir pour que les traits se voient bien sur la route. Mon avis : à éviter.
RevoLights
RevoLights
Ce système d’éclairage trace sur votre roue un demi cercle blanc à l’avant, un autre rouge à l’arrière. De profile, vous êtes des parenthèses. A l’arrêt, votre roue clignotte, l’effet est magnifique et vous êtes visible 369°. La dernière version détecte aussi le freinage et se met à clignoter en cas de ralentissement; la prochaine version quant à elle permettra de clignoter à droite ou à gauche pour signaler un virage, grâce à des commandes sans-fil placées sur le guidon (bluetooth).
Les RevoLights sont des disques qui se fixent se fixent sur les jantes. Ce qui signfie : incompatible avec freins classiques. Freins à disque obligatoires. D’autres limitations aussi, notamment sur le diamètre de la roue.
Le prix se situe autour de 229€ pour les deux roues. Il est possible de ne prendre qu’une seule roue. Il existe des kits de roue pré-montées.
Reelight
Reelight
Le système Reelight se compose de lampes classiques avant, arrière, à monter soit sur les fixations standard en remplacement d’une lampe existante, ou alors au niveau de la tige de selle ou bien sur l’écrou de fixation de la roue. L’intérêt du système Reelight est qu’il produit lui-même l’énergie électrique dont il a besoin pour fonctionner. D’ailleurs, même à l’arrêt, l’éclairage continue de fonctionner quelques secondes. En veille, le système se réactive au moindre mouvement (avant même de rouler) grâce à l’énergie stockée.
A la différence d’une dynamo ou d’un moyeu de roue avec alternateur/générateur électrique, Reelight se base sur le phénomène d’induction électromagnétique. Un ou deux aimants fixés sur les rayons de la roue frôlent (sans contact) le générateur fixé sur le cadre pour produire de l’électricité. Le système est efficace et l’éclarage fonctionne même à très faible vitesse (par ex. en marchant à côté du vélo), et surtout si on a monté les deux aimants.
J’ai utilisé ce système personnellement assez longtemps, et il fonctionne toujours, monté sur deux autres vélos dont un vélo enfant (roues 12 pouces).
Avantages :
peut remplacer un kit d’éclairage standard (ex. vélo de ville) sans fixation supplémentaire
ne nécessite ni pile, ni batterie, ni bouton d’allumage
Inconvénients :
ensemble assez lourd (générateur)
en fonction du modèle choisi, des câbles doivent être installés
la puissance d’éclairage est faible
le prix est assez élévé
Nori Light
Le système Nori Light fonctionne sur le principe de projection de lumière sur la jante. Un réflecteur adhésif se colle sur la jante, et il en résulte une roue entièrement éclairée sans devoir monter d’accessoire sur la partie mobile de la roue.
A tester.
FibreFlare
FibreFlare
Il s’agit d’un bâton lumineux de type néon. Plusieurs couleurs et longueurs sont possibles. Le FibreFlare est très léger et s’attache partout. Sur le vélo (arrière, de côté), sur les vêtements, et il existe même un modèle flexible, courbé, à fixer sur le casque. Il dispose de deux modes d’éclairage : fixe ou flash. Dommage qu’il n’y ait pas plusieurs modes de clignottement. Alimenté par deux piles AAA judicieusement placées aux extrêmités, il existe aussi en version rechargeable par USB.
J’ai testé ce produit qui n’a fonctionné qu’une fois. Suite à une sortie sous la pluie, le FibreFlare, normalement étudié pour l’extérieur et soi-disant étanche, n’a plus fonctionné. Le compartiment des piles semble avoir pris l’eau, et les conneceurs ont rouillé. Même après nettoyage et remplacement des batteries, il ne fonctionne plus. Et le support contacté à plusieurs reprises ne donne aucune suite.
Produit résolument novateur mais inadapté à la pratique du vélo en extérieur; à éviter absolument !
RadLicht
Produit allemand simple et efficace, RadLicht est ensemble de tiges lumineuses de longueur (10cm à 20cm), couleur (une ou deux) et nombre variable (5 à 9), à fixer sur les rayons de la roue à l’aide de petits colliers en plastique. Alimenté par un pack de batterie mobile fixé sur le moyeu de la roue, le système est entièrement étanche et résistant aux intempéries (pluies et froid). Les combinations sont infinies pour personnaliser son vélo. Il est aussi possible de fixer deux kits sur la même roue, afin, par exemple, de multiplier les couleur ou d’augmenter la puissance d’éclairage.
Celui-ci sera sans aucun doute mon prochain achat 😛
Au chapitre des fonctionnalités manquantes, peut-être : pas de clignottement possible. Par exemple, il pourrait être intéressant qu’un mode clignottement s’enclenche à l’arrêt.
Cette liste est loin d’être exhaustive, et il existe une quantité d’autres gadget plus ou moins utile pour, il faut bien le dire, attirer l’attention. Mais qui dit attirer l’attention sur son vélo la nuit, dit échaper à de graves problèmes.
N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires et idées.